
Je m'appelle Béatrice
Je suis poétesse, rédactrice, relectrice, correctrice, biographe et coach en écriture.


Je suis une passionnée des livres et des mots, une amoureuse des histoires, qu'elles soient personnelles ou avec un grand H. En tant que biographe et rédactrice, je prête volontiers ma plume pour faire vivre ces récits. Et quand il s'agit de relecture et de correction, je m'applique à polir chaque mot, chaque phrase, pour qu'ils brillent de tout leur éclat.
Dans le cocon douillet de mon enfance et de mon adolescence, bercé par une maison aux mille saveurs culturelles, j'ai vu se mêler des flammes éclatantes : l'amour des étoffes qui murmurent des histoires, l'ivresse de l'encre qui danse sur le papier, la symphonie envoûtante des casseroles en cuisine, et l'émerveillement constant devant les jeux de couleurs qui donnent vie au quotidien.
Je me retrouve chaque jour à table, les bras chargés de souvenirs ensoleillés du sud de l'Italie. Là-bas, dans une chaleur presque insoutenable, les embrassades sont des poèmes vivants, les voix résonnent comme des mélodies joyeuses, et les parfums sont des promesses d'amour éternel. Cet amour, je le distille chaque matin dans mes mots, au lever du jour, lorsque la poésie trouve sa voix.
Je suis aussi une exploratrice infatigable des mystères de la psychologie, une curieuse insatiable de philosophie, de spiritualités diverses et de leurs rituels ancestraux. Les haïkus et la peinture sont mes jardins secrets, tout comme les arbres que je contemple avec la même admiration qu'une œuvre d'art. Je parcours le macadam à vélo, laissant mes pensées s'envoler au coin des rues, là où une goutte de nez d'enfant se cache sous un bonnet, là où les rides aux coins des yeux de nos aïeux racontent des rêves tissés de mots. Un air de déjà-vu me caresse l'esprit, tandis que le vol gracieux d'une hirondelle et un frisson, le silence, me rappellent que la beauté est partout, même dans les détails les plus fugaces.
Ma poésie, ma vie
Ce pourrait tout aussi bien être hier comme pas encore. Lorsque j'écris, je suis cette autre.
La Poésie ? Un Jardin. Pas si grand. Tout juste un mouchoir de poche. L'infini. L'indicible recueilli au hasard d'allées et venues de paroles. De départs et de retours. De baisers. De peines à en mourir. Ce pourrait tout aussi bien être un cagibi. On est la page. Des embruns sur la couverture d'un livre. Un songe. Celui d'un autre. Ce pourrait tout aussi bien être. Des dizaines de carnets éparpillés sous une armoire. Dans quelques tiroirs. Collés au plafond. Derrière un masque. Sur le front de ma poupée. Une boîte de feutres colorés. Des fourmis travailleuses. Des cahiers qui se feront oublier.
La Poésie s'enlove par le vent rassurant d'hiver. Ces soirs si froids. Quand la rêverie est pleine. Quand on est décidément cette autre. Ce pourrait tout aussi bien être ces p'tits papiers de comptoir. Le rinforzando des silences. Des lettres rouges écrites sur un poignet. Pour se souvenir. Se souvenir de l'amour qui s'éclaire seulement à la lueur des bougies, au feu dans l'âtre. Dans ma maison tout là-bas du bord du lac.
Tu la connais, dis? Cette intimité? C'est ici que je te reçois lorsque tu me lis.
